Dans notre rubrique actu, un premier article au titre un peu insolite pour une machine qui ne l’est pas moins. Nous vous proposons, en effet, de nous suivre dans les casinos, à la découverte d’hippodromes miniaturés et de leurs étonnants automates.
Le Plaisir du turf et du casino à la fois.
Loin de hippodromes et leurs champs de verdure, les casinos se sont aussi intéressés de près aux paris hippiques sous diverses formes. Dans certains grands casinos de Las Vegas, en plus des tables jeux classiques et des cohortes de machines à sous, on peut ainsi trouver de grandes sections dédiées aux paris sous toutes leurs formes, paris hippiques ou sportifs. On peut y miser en temps réel sur divers événements, mais plus intéressant encore, depuis longtemps déjà, des constructeurs spécialisés ont essayé de proposer aux casinos de véritables machines mécaniques simulant les champs de courses.
La Sigma Derby Machine
Ainsi, dans les années 85, le constructeur Japonais Sigma Game Inc mettait sur le marché la Sigma Derby Machine. Avec ses cinq chevaux, cet hippodrome mécanique et d’échelle réduite permettait à 10 joueurs de participer et de parier avec de vraies pièces sonnantes et trébuchantes. A Vegas, ce jeux de casino très particulier a toujours eu ses détracteurs, des passionnés qui aimaient y vivre, en miniature, l’émotion des vrais hippodromes. Dans ces dernières années, il n’en restait toutefois plus que deux dans la grande ville américaine. Elles y faisaient figure de belles antiquités pour certains et de souvenirs de jours perdus pour les nostalgiques d’un certain Vegas : une de ses Sigma Derby se trouvait au célèbre MGM Grand. L’autre était dans le vieux Vegas, au Casino The D Las Vegas. Depuis fin 2018, le MGM ayant décidé de retirer la sienne de son espace de jeu, la dernière Sigma présente à Vegas se trouve donc au D où elle fonctionne parfaitement. On doit à un youtubeur de l’avoir immortalisée (vidéo ci-dessus). Merci à lui.
Alors, vieux chevaux automates au rencard, signe d’un époque révolue ? Pas si sûr. Récemment, une firme japonaise a récidivé avec une machine du même type totalement incroyable et spectaculaire : la Fortune Cup. C’est, cette fois-ci, le grand groupe Konami Inc qui s’est collé à l’exercice en proposant ce nouveau format prometteur.
La Fortune Cup de Konami inc
Mouvements fluides, chevaux plus vrais que nature. Ils n’ont plus les saccades de leurs ancêtres mécaniques. Finis également les gros rails de guidage, la mécanique qui guide les jockeys et leur monture autour de l’hippodrome lilliputien est totalement invisible. D’ailleurs, les chevaux ne suivent plus de trajectoires aussi linéaires qu’avant ce qui est une première technologique. Un écran géant a également été ajouté qui permet de suivre la course en direct. En réalité, il s’agit de modèles d’animations 3D synchronisés sur les performances des chevaux mécaniques. Une autre petite prouesse technique. Au final, la firme japonaise qui a déjà fait largement ses preuves en matière de jeux vidéos comme de jeux de Casino, a encore frappé fort, en jouant, à fond, la carte de l’immersion dans l’univers hippique. La Fortune cup présente un superbe mélange de mécanique et d’électronique au service des turfeurs dans les casinos.
Présenté au Game Expo de 2016, ce nouveau derby mécanique ravit déjà les amateurs du genre dans quelques casinos même si Konami a déjà averti que sa Fortuna Cup ne se destinait pas à de grosses séries ou à un marché de masse. Il faut dire qu’avec ses 10 stations de paris, la table occupe l’espace d’une bonne grosse dizaine de machines à sous, un choix que tous les casinos ne seront pas prêts à faire. Il faut, en effet, un établissement d’une certaine taille pour installer un telle mastodonte. En contrepartie, pour qui aime les courses de chevaux et les automates, cette table ne lasse pas d’avoir quelque chose d’unique et de magique. D’ailleurs, Le groupe MGM l’a déjà adopté et on en trouve également une au prestigieux Vénitien de Vegas.
Des courses de chevaux virtuels en 3D
De leurs côtés, les casinos moins spacieux, mais désireux tout de même d’offrir à leurs joueurs l’émotion des champs de course, pourront toujours se rabattre sur des machines moins coûteuses. On pense, par exemple, à quelques machines à sous inspirées des champs de course ou même encore au titre Virtual Racebook 3D de la société Betsoft Gaming (en photo ci-dessus).
Sorti dans les années 2010, si ce jeux de casino ne dispose pas d’automates, il propose de reproduire des courses virtuelles sur écrans vidéo. Le joueur, en solo cette fois, peut miser tout à loisir sur les chevaux et jockeys de son choix, avant de lancer lui-même le départ de la course. Si vous voulez la faire tourner gratuitement et en cherchant un peu, vous devriez la trouver sur ce site www.casinosenligne.net.
A l’inverse de la bonne vieille Sigma Derby ou de la Fortuna Cup de Konami, Virtual Racebook peut se trouver autant dans les casinos physiques que dans les casinos en ligne. Concernant ces derniers, les quantités de machines à sous qu’on y trouve ouvrent sur tant de thèmes qu’il est même difficile de les énumérer. En quelques années de nouveaux éditeurs ont émergé et alimentent des nombreuses nouveautés ce marché florissant.
Aujourd’hui, les joueurs français peuvent avoir accès à des dizaines et des dizaines de sites de jeux et littéralement à des milliers de jeux différents sur chaque plateforme. Dans ce contexte d’abondance des offres, les vraies questions se déplacent du choix de divertissement à la confiance à accorder aux sites concernés. Comment reconnaître un casino en ligne fiable ? Y a-t-il des moyens pour éliminer d’entrée certains sites ? Comment être sûr d’être payé en cas de gains ? C’est plus en ces termes que se posent désormais la question des jeux de hasard sur internet.